Black African Woman

Black African Woman

Amsterdam

AMSTERDAM

 

J’avais entendu parler de cette ville, la ville de la liberté et j’avais hâte de la découvrir.

Le trajet de Deventer (la ville ou John vit) jusqu’à Amsterdam avait pris environ une heure mais finalement nous y étions et j’étais très excitée comme une puce.

 

La gare était bondée de personne (des touristes pour la plupart), John avait un programme bien établi (des endroits à visiter absolument).

Le soleil était au rendez-vous (chanceuse que je suis), a l’entrée de la gare il y’avait un grand ecrtito avec disant «  IAMSTERDAM »  devant lequel tout bon touriste prenait au moins une photo (je n’avais pas besoin de prendre de photo la tête que je faisais laisser déjà deviner que j’étais une touristesmile), le bâtiment de la gare m’était impressif ( un mélange de grand château et imposante et sereine comme une église) au-dessus duquel trônait une grande horloge (à l’heure bien sûr, mes frères savent de quoi je parlewink). Je me sentais libre (parceque personne ne prêtait attention à moi) et il y’avait tellement de personne de nationalité et de couleur différentes que je me suis sentie invisible et j’adorais cela.

 

Malgré le remue-ménage qu’il faisait dehors tout était organisé et propre surtout propre, comment faisait-il pour maintenir les choses dans un état pareil ? Quand on sait qu’il a tous les jours des milliers de personnes qui s’y rendent, les bâtiments sont vieux de centaines d’années.

La jalousie prit petit à petit  place sur l’admiration, je voulais la même chose pour mon pays, j’aurais aimé  que les routes soient propres, que les choses soient bien organisées  et faites  à temps, j’aurais aimé qu’un touriste hollandais soit impressionné par ce que nous avons et faisons. Je me suis promis ce jour-là de faire  tout mon possible pour améliorer la qualité de vie chez moi.

 

 

Premier arrêt : le musé

Quand je suis rentrée dans ce musé  je me suis juste demande «  pourquoi ? undecided» Qu’est-ce que je faisais là-bas ? Les seuls arts que j’arrive à apprécier sont : la musique, la danse et l’écriture (si la cuisine est un art alors la cuisine est mon art préféré), je ne voyais pas l’intérêt de passer 10min à regarder un tableau, je ne savais pas quoi regarder (qu’est ce qui rend un tableau spécial ? ils parlent de l’effet de la lumière, quel lumière ? l’esprit du peintre dans le dessin de fruit ?quoi ?undecided) bref je comprenais absolument rien. J’avais faim et je voulais partir mais nous étions seulement au 1er étage ils nous en restaient encore 3 (j’ai compris en ce moment que l’ennuie pouvait tuercry).

 

John par contre avait l’air de bien s’amuser et je ne voulais pas éteindre sa joie (en plus du fait qu’on avait payé pour sa), j’ai décidé d’ouvrir mon esprit et essayé de regarder de façon profonde les tableaux (c’est-à-dire lire les descriptions des tableauxwink). Certains étaient drôles (représentation de personnes saoules a une fête), d’autres romantique a l’époque les photos n’existaient pas donc les couples mariées qui désiraient immortaliser le moment se faisaient peindre (en ignorant que des siècles plus tard les gens se feraient de l’argent sur leur dos je veux dire leur visage), les sculptures et les outils historiques (c’était impressionnant de voir qu’ils ont pu construire de ci grande choses avec des matériaux fortuits), j’ai eu une pensée pieuse pour tous ces animaux dont les têtes étaient  accrochées (au moins on ne les oubliera pasinnocent).

 

Je n’en pouvais plus de prétendre, je voulais aller voir ailleurs, j’étais convaincue que partout était mieux que là-bas. John a finalement vu mon désarroi et a mis fin au supplice, on pouvait enfin s’en aller, j’ai failli sauter de joie. En sortant de la, je me suis promise de ne plus y revenir (pour au moins 20 ans le temps qu’ils remplacent les œuvreslaughing).

 

Deuxième arrêt : le restaurant

Mon ventre était le plus heureux de nous, après près de 2 heures (peut-être 1 heure) je pouvais enfin profiter de mon art préféré (manger et relaxer). Le resto était en plein air, malgré la fine pluie tout le monde voulait profiter du peu de soleil qu’il y avait.

Apres une grosse tasse de chocolat chaud je me sentais mieux, je n’arrivais pas à faire de différence entre les locaux et les touristes tout le monde m’avait l’air en vacances, certains clients avait déjà une bière sur leur table mais il n’était que 11h (je me suis dit Oh MON DIEU! I LOVE AMSTERDAM)

 

Troisième arrêt : Le coffee  shop

Les Coffee shops, ils y en avaient pas partout en Holland, mais ceux de Amsterdam sont comme une légende, je me devais d’y aller.

Nous avons choisis un, qui me semblait moins à découvert (j’avais un peu honte de rentrer mais vu que tout le monde avait l’air de s’en foutre de ce que je faisais je me suis décoincée)

Derrière le comptoir, il y avait un tableau accroché sur lequel était inscrit les différents noms de « MariJeanne » et les degrés (rouge : super fort, Jaune : moyen, vert : normal).

Je ne savais pas quoi choisir encore moins ma tolérance, devant mon hésitation, le gérant  (un monsieur très souriant, tard la quarantaine, ses yeux étaient somnolents) a sorti différentes boites et m’a fait sentir les produits. GOD, ALLAH, LAGO DJA !!! ça sentait le gâteau, j’ai même poussé un « wow » qui a fait sourire « monsieur Beaux Yeux ».

Nous avons pris un « Santa Maria » et  des tasses de café et nous nous sommes confortablement installés, il y’avait une table de billard, de la musique, les gens rentraient et sortaient (même un couple âgé, je leurs aurais donné la soixantaine y étaientsurprised).

 

Quand on quittait le café, je me sentais plus que détendue, joviale, je n’arrêtais pas de rigoler et sourire avec tout le monde (je comprenais mieux l’air joyeux de «monsieur Beaux Yeux »laughing).

Nous avons marche pendant des heures, tous les ponts (vu qu’il y a de l’eau partout là-bas), la rue des prostituées (il n’y’a pas de sot métier, elles payent des taxessurprised), des pauses dans des bars pour prendre de l’énergie (des bières plus qu’autre chose), les eglises (je trouvais leurs eglises impressives et trop belles).

Vers 17h je n’en pouvais plus, j’étais crevée mais la journée n’était pas encore finie. Il y’avait Peter (l’un des meilleurs amis de John) qui nous avait invité à un barbecue.

 

Apres le barbecue, j’étais crevée, j’avais juste envie d’une bonne douche et un bon lit. Heureusement  que John est le roi des endroits cools, il nous avait réservé un hôtel avec vu sur la piste d’atterrissage de « Schiphol », le genre très high-tech, gérer la lumière ou la musique avec un Ipad (je me suis dit « ichuuuuuu », essai ça  en Côte d’ivoire tu  vas voirfoot-in-mouth).

Je ne pouvais pas imaginer  un meilleur endroit pour finir cette journée MERCI JOHN!

 

amusez vous ...!!!

 

 

AU "coffee shop"

Au musee


08/04/2017
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Jour 1

 

Dans ce match on va prendre E pour Europe et B pour (BAW). C'était une parenthèse. 

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Départ pour la gare de Marrakech (Photo prise par Manuella)

 

 

J'ai atterri à l'aéroport de Enshort à 22H05. J'étais très contente d'être l'une des premiers passagers à descendre de l’avion (l’avantage de réservé le billet un siècle à l’avance. Merci John !).

Lorsque je suis sortie de l'avion, j’ai immédiatement pu constater à quel point l'air était fraiche et légère (j'ai pensé 1-0 pour l'Europe)

Le voyage avait été long (même si j'avais passé tout le temps à dormir). J'avais apparemment choisit la bonne file d'attente, le policier en charge avait l'air gentil, il papotait avec l'une des passagers. Je me suis dit cool le séjour commence bien, l'Europe avait l'air de prendre l'avantage dans le match.

 

Je donne mon passeport au policier au checkpoint, il regarde mon passeport me regarde (il avait l'air de ne pas me reconnaître. Normal depuis j'avais changé, coupé mes cheveux, perdu 12kilos), donc pour détendre l'atmosphère je lui ai souri (Quelle idée ? Est-ce que ce sourire me rendait suspecte ?), il n'a pas répondu à mon sourire il a pris son *talkiewalkie et a appelé son collègue. J'ai pensé « Mais non ! Pas encore !  Il pense vraiment qu'un terroriste porte un haut d'été transparent rose et sourit avec les policiers ?»

 Il a discuté quelques minutes en Deutsche avec son collègue. Finalement le deuxième policier (Superman on dira SM) m'a envoyé dans un bureau. Je le suivais sous le regard des autres passagers où j'ai pu lire dans le regard de ceux qui m'avaient reconnu « Encore elle ?». Et oui j'avais eu droit au même traitement "Suspect Noire VIP" à l'aéroport au Maroc.

*Score : E-B : 1-1

La pièce était large avec 3 bureaux avec beaucoup de documents (dérangés en gros) avec la photo du roi (ou prince je m'en souviens plus très bien) et sa femme.  

SM était jeune et musclé (J’ai pensé bon casting !). 

Il m'a posé une bonne vingtaine de questions : La raison de mon voyage, qui ? (Son nom, son âge, son travail. On parle de John bien sûr) Pourquoi ? Où ? Le blabla... des séries policières (De quoi faire mourir de rire même le plus amateur des menteurs. Des questions faciles tellement facile .).

SM est allé chercher les parents de John qui m'attendaient dans le hall pour vérifier mes dires. Je lui ai demandé si je pouvais faire pipi malheureusement il a refusé, je devais attendre (Vraiment ? Où sont passés les droits des besoins vitaux... hahaha).

Apres vérifications de mes dires (vérités) j'avais enfin eu droit de faire pipi et même eu une petite conversation avec SM dans laquelle il me parlait un peu de leur royauté (j'ai pensé sexy policier, musclé, superman aime son pays trop mignon !!! Même si avec ses cheveux il ressemblait plus à un asiatique qu'un Viking. HAHAHA je ne suis pas gentille, je sais).

Les toilettes seulement ont donné 3 but à E, à vue d'œil, comparées à celles du bled, elles avaient l'air neuves (j'ai eu la rage que John avait dit vrai à propos de la propreté).

*Score : E-B: 4-1

 

Mon sac était le dernier sur le tapis tous les passagers étaient déjà partit. Ceci étant j’ai eu droit à une autre fouille (Le policier a dû penser que j’étais suspecte étant donné que mon sac était le dernier. J’ai criée dans mon cœur noooooooonnnnnnnnnnn ! c’est votre collègue qui me retenait. Mais hélas !). Il a vidé mon sac sur le comptoir et a fouillé dans les moindres recoins. J’en avais marre et j’étais super exténuée, j’avais eu une longue journée mais comme je suis une personne très courtoise, j’ai gardé le sourire et j’ai dit au policier de faire attention à ne pas exposer à tous mes sous-vêtements.

-Ha ! Vous venez du Maroc ?

-Oui j’étudie à Agadir

- Je suis d’origine Marocaine mais je vis ici depuis 30ans

- Ha ! Et vous aimez vivre ici ?

-Oh ! Vous savez je serais toujours un marocain et mes enfants aussi même s’ils sont tous nés ici.

Je n’avais rien à dire à ce sujet un marocain qui se plaignait de racisme c’était trop ironique pour moi et j’étais trop fatiguée pour débattre, en plus les parents de John m’attendaient dehors je devais donc me préparer psychologiquement. Mais je n’ai pas oublié la compétition donc moins 2 points pour E (un policier ne devrait pas se plaindre au premier noir venu des problèmes de racisme. Car cela sous entendait qu’il en avait un).

*Score : E-B : 2-1

 arrivé.jpgDans le hall avec les parents de John (Photo prise par Trudy)

 

Les parents de John m’attendaient dans le hall de l’aéroport, ils avaient l’air gentils. La maman de John, Trudy m’a prise dans ses bras, elle avait l’air ravi de me rencontrer (cet accueil m’a fait chaud au cœur).

Dans la voiture, je ne parlais pas beaucoup (la fatigue ou l’intimidation d’être avec les parents de John ou encore les deux peut-être), Trudy essayait de me montrer les endroits mais je ne voyais pas grand-chose que des immeubles et de la lumière sa ressemblait au plateau la nuit (le secteur des affaires à Abidjan).

Ils vivent dans une ville calme, la plupart des maisons avaient les lumières éteintes (il se faisait tard, environ 23h), il y’avait des arbres et des fleurs presque partout (j’ai immédiatement adoré cet endroit) mais j’avais trop froid pour continuer la contemplation.

 

Le style architectural de la maison est complètement différent du nôtre, on utilise les carreaux pour le sol il utilise le bois, pour une duplexe, elle était petite comparée aux duplexes au Bled. J’ai posé mes affaires au bas des escaliers, le père de John m’a offert un pull (Enfin du chaud !).

-Tu veux boire quelque chose ? (Trudy)

-Oui je voudrais bien, j’ai rapporté quelques feuilles de citronnade

-Non pas de tisane, la tisane c’est pour le petit-déjeuner. Tu ne voudrais plutôt pas du vin ?

WOW ! Ils sont trop coooool. Moi qui voulait avoir l’air d’une fille sage et tout.

-Rouge ou blanc

-Rouge (je ne voulais rien toucher de froid).

-Tu veux manger quelque chose ?

-Non sa ira.

-Tu as mangé dans l’avion ?

-Non mais ça va.

-Non, il n’y’a rien de prêt mais je vais te faire des œufs et du pain toasté.

Mon ventre a répondu pour moi par un gargouillement HAHAHA

Nous nous sommes installés tous les trois dans le salon, Trudy nous a rapporté des petits biscuits et avons discuté de tout et de rien (ma famille, le racisme, mes frères qui prenaient les bateaux, les réfugiés de la Syrie…)

Au environ de 2h du matin, je n’en pouvais en plus et j’avais envie de fumer une cigarette mais je ne pouvais pas le leur dire (ils ne savaient pas que je fumais) donc j’ai préféré donc dormir pour faire passer l’envie.

Trudy m’a fait faire le tour du propriétaire et m’a montré ma chambre, j’ai failli sauter de joie en voyant la couette HIHIHI ! Il y’avait des photos de famille, la chambre était chaleureuse (malheureusement je n’ai pas pris de photos).

 

Enfin dans le lit, je pouvais me reposer après une si longue journée et faire le bilan.

Première nuit, après tout ce qui c’était passé et la conversation que j’ai eu avec les parents de John, je pouvais déjà conclure que nous avions des cultures différentes :

Le père de John a aidé à débarrasser la table
VS
Mon père n’a jamais nettoyé, fait le ménage ou cuisiner
 
Trudy m’a fait à manger, et a refusé que je l’aide à faire quoique ce soit
VS
En Afrique la maman ne fait rien quand la « belle fille » est là.  La première rencontre avec les parents de son copain c’est toujours un moment de stress, un test, tu dois prouver que tu es une bonne fille mais avec les parents de John je pouvais être moi, dire ce que je pense, donner mon point de vue même s’il différait des leurs.

 

Le bilan de cette première journée a été positive uniquement grâce aux parents de John parce que le voyage n’a été que moche.

Score : E-B : 2-1

Amusez vous...! xx

 

Ps : Je suis dans ma période d’examen je ne pourrait donc pas poster pour le moment mais à très bientôt pour le reste du séjour.

20/01/2017
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Demande de visa

Par où devrais-je commencer?

J'ai tellement de choses à dire à propos ce voyage mais j’essaierais de commencer par le début ?

 

Avant le voyage

 

En avril j'ai décidé d' aller en Hollande pour y passer mes vacances d'été. J'étais très excitée à l'idée de voyager, au delà du fait que c'était une occasion de pouvoir passer plus de temps avec mon petit-ami, il y'avait aussi le fait que j'allais pour la première fois voyager en dehors de l'Afrique, aller loin de tout ce que je connaissais jusque là( loin de ma culture, de mes amis, de ma sœur ), passer trois mois à découvrir d'autres cultures et mentalités, visiter d'autres paysages comparer les idées qu'on se fait de labas (à travers les films, les magazines, des témoignages de ceux qui y sont déjà allés) et la réalité, j'allais pouvoir faire ma propre expérience. 

 

première demande

 

Le mercredi 08 juin 

A 09 heure, j'avais rendez-vous dans le centre de dépôt de visa à Rabat pour faire ma demande de visa pour les Pays-Bas.

Je suis arrivée à Rabat à 7 heures 30 min après 7 heures de voyage dans un car aux sièges inconfortables. J'avais largement le temps avant mon rendez-vous mais dès ma descente du car j'ai pris le premier taxi pour l'ambassade. J'étais un peu stressée, je ne savais pas à quoi m'attendre, Est ce que j'allais avoir un interview? Qu'est ce que je devais dire? Est ce que ma tenue est correcte? Bref je flippais et en plus dans la foulée la veille j'avais oublié de prendre mes photos et le papier du rendez-vous.

7 h 45 le taxi me dépose en face de l'ambassade, tout est fermé bien-sur mais je suis chanceuse, juste à coté de l'ambassade il y'a un studio photo qui ouvre à 8 h 30 j'aurais le temps de prendre les photos et me rendre à l'ambassade. En attendant de prendre les photos je vais m'asseoir dans un café pour vérifier pour la ixième fois si j'avais tous les documents qu'ils demandaient, et tout y était.

Les photos prisent ne me plaisaient pas, l'ambassade exige une photo sur fond blanc et mes photos avaient l'air d’être prise sur des fonds gris. Pour moi s'annonçait mal, mais j'avais plus assez de temps fallait que j'y aille.

J'arrive à l'ambassade, je donne mon nom le monsieur de la sécurité me dit que je ne figure pas sur la liste des rendez-vous. PANIQUE A BORD! Je n'en crois pas mes oreilles je lui dit de revérifier mais même résultat. Finalement je lui explique comment j'ai pris rendez-vous et tout et il m'informe que je suis au mauvais endroit je devrais me rendre ''' au centre des dépôts de demande de visa'' mais le problème était l'heure 9 h 10 j'étais en retard.

J'arrive vers 9 h 30 devant le centre, il y'avait beaucoup de personne et le Virgile avait du mal à les contenir, finalement il a abandonné et laissé tout le monde entrer.

Ce n'étaient pas comme je l'imaginais, après une timide fouille au corps ( à la recherche de je ne savais quel matériel), ils ont attribué à chaque candidat un numéro selon l'ordre d'arrivé ( comme on le fait souvent dans les banques) ensuite chacun devait attendre son tour. Le centre n'était pas uniquement pour les demandes pour les Pays-Bas mais aussi pour l'Autriche, la Suède, L'Espagne ( les cousins des marocains) j'ai oublié le reste des pays.

Apres peut-être 15 mins d'attente c’était finalement mon tour, un  monsieur au comptoir a pris mes documents, m'a posé quelques questions ( qui est ce que j'allais voir? si j'avais de la famille dans l'espace schengen? combien de frères et sœurs? ) des questions à mon avis innocentes rien de bien difficile, ensuite j'ai payé pour les frais de dépôt ( environ 100 euro)  ils ont prit mes empruntes et je suis partit. J'avais confiance en mes documents, j'avais fournit tout ce qu'ils demandaient, j'étais convaincue à 80% d'obtenir le visa.

 

Le jeudi 16 juin
Dans l’après midi je dormais quand j'ai reçu l'appel de l'ambassade. Ils voulaient me poser quelques question: Combien de frères et sœurs avez-vous? ou vivent-ils? où vivent mes parents? ( je me suis dit encore les mêmes questions !?) la conversation a été très brève.

 

Le Mardi 28 juin
J'ai reçu un message du centre "La demande de visa dont la r??f??rence NERA/2007/000?/0? a été traitée est reçu au centre néerlandaise de demande de visa. Veuillez bien passer récupérer votre passeport" mes résultats étaient disponible j'étais trop contente j'ai appelé ma sœur et John. Mais le récupérer où ? Je n'en avais aucune idée?
Donc j'ai immédiatement appelé  le centre pour leur demander le lieu de récupération , le monsieur à l'autre bout du fil m'informa qu'il était disponible au " centre de retrait des visas" à Marrakech, mais je devais attendre que le centre me contacte avant, j'ai essayé de plaisanter avec le monsieur afin de lui soutirer le résultat, mais s'a été peine perdue, il n'a rien voulut me dire( peut-être qu'il ne le savait pas lui même ou qu'il n'avait pas le droit), dans tous les cas je n'avais pas vraiment le choix je devais récupérer mon passeport en plus Marrakech est seulement à 4 heures de route c'est encore mieux que 7 heures de route ( mais j'avais quand même les boules).

 

Le Jeudi 30 Juin
Enfin, le centre de Marrakech me contacta. Les deux derniers jours d'attente ont été horrible je me posait toutes sorte de questions. Je m'attendais à un refus mais au fond de moi j'espérais le contraire, je me disais qu'il n'y avait aucune raison qu'ils refusent, j'avais tout fait dans les normes et la transparence. De toutes les façons je n'y pouvais plus rien, la réponse était déjà là je ne pouvais plus rien pour changer les donnes le mieux était de se calmer (plus facile à dire qu'à faire) et aller récupérer mon passeport au pus vite.

 

Le Vendredi 01 Juillet
Je suis arrivée au centre au environ de 11 H du matin. J'avais les mains moites et des papillons dans le ventre. Je voulais en finir au plus vite et me relaxer. Tout au long du voyage pour labas, je craignais ma réaction en cas de refus je redoutais la réaction de John, Pourrais-je  être assez forte pour encaisser le coup en cas de refus ( je n'ai jamais vraiment aimé les "non". C'est toujours frustrant de se voir refuser quelque chose).

Le centre était plein ( pour des demande ou des retraits de visa), j'ai due attendre dehors avec les autres ( il n'y'avait pas de sièges disponible à l’intérieur). L'attente a été longue ( environ 2 heures), pour faire passer le temps j'essayais de deviner par l’expression des visages des gens qui sortaient du centre si ils avaient obtenu ou pas le visa ( je trouvais sa drôle).
C'était à mon tour de prendre mon résultat, le gars de la sécurité m'a fait entrer dans un très petit bureau ( même trop petit pour deux). La femme du bureau m'a sortit une grosse enveloppe sur laquelle était inscrit " demande de visa refusé", je n'en revenais pas, Pourquoi? J'ai demandé à la femme mais elle n'en savais pas plus que moi, les motifs du refus étaient à l’intérieur de l'enveloppe et le document était en Dutch ( néanlandais). J'étais tellement triste ( bien sur à cause du non) mais plus pour John. Il a été bouleversé, on ne comprenait pas leurs raisons en ce moment.

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La lettre de refus (j'aurais du faire une manucure cela allait peut-être rendre la situation moins dramatique)

 

 

J'étais révoltée contre l'ambassade contre l'ambassadeur contre le pays (Pour qui se prenaient-ils pour décider si oui ou non je pouvais me rendre dans tel ou tel endroit? ). En Afrique nous n’empêchons jamais les gens de venir, par exemple la France l'Espagne et même la Hollande ( pour n'en citer que ceux là) peuvent se rendre au Maroc sans visa, et si on prend les pays comme le Ghana ou la Cote d'ivoire le coût des visas est ridiculement moins cher si on veut le comparer au coût du Schengen. Je ne voulais plus y aller, J'étais dégoutée ( pourquoi aller dans un endroit ou personne ne voulait de moi) mais il ne s'agissait pas uniquement de moi dans cette histoire mais aussi de John si on voulait que notre relation fonctionne il fallait qu'on surmonte notre frustration et qu'on regarde les autres options qui pouvaient s'offrir à nous.

Apres avoir fait notre deuil nous étions reboostés, nous voyions la situation sous un autre ange, leur décision était peut-être justifiée ils avaient peur, Peur que je parte et que je ne revienne pas, peur que je parte créer des problèmes. Il y'avait de quoi les comprendre au vue de tout ce qui se passe dans le monde aujourd'hui ( les attentas, ces milliers de personne qui traversent avec des bateaux à la recherche d'un avenir meilleur).

Il nous fallait prouver que je suis une personne honnête, que mon motif de voyage était seulement pour rester avec John et rien. Nous avions un combat à gagner Notre relation VS La distance, cela allait être difficile à faire comprendre que " je suis Ivoirienne née au Togo je vis au Maroc faisant une demande de visa pour les Pays-Bas pour aller rencontrer mon petit-ami Hollandais que j'ai rencontré au Ghana " c'était difficile pour nous même de comprendre à plus forte raison l'expliquer, mais nous étions déterminée à gagner ,ce qui nous a conduit à la deuxième demande.

 

Deuxième DEMANDE DE VISA

 

Le Lundi 18 Juillet
C'était notre dernier jour à Tanger à John et moi, il était venu spécialement pour cette deuxième demande ( il voulait m'apporté son soutien; il voulait qu'on affronte ce challenge ensemble. Ne disons nous pas deux valent qu'un). Nous étions tous les deux à cran par rapport à cette nouvelle demande ce qui faisait qu'on se disputait beaucoup pour des sujets ridicules ( beaucoup de malentendus).
Dans l’après-midi, il a reçu un SMS de l'un ses amis disant en gros " J'ai parlé avec la mère de ma copine, elle est avocate pour les cas de réclamations pour les demandes de visa refusées. Selon ses dires, le moment est mal choisit pour faire une demande de visa pour l'Europe, la majorité des demandes visas en cette période étaient refusées." Notre moral en a prit un gros coup, nous savions déjà que les chances étaient minimes mais en avoir la confirmation a été très frustrant.

Le reste de la soirée a été des plus tristes du séjour, c'était notre dernier dîner à Tanger mais il ressemblait plus à un dîner d'Adieu, nous avons passés la soirée à tourner et retourner la situation dans tous les sens.

 

 

Le Mercredi 20 Juillet
A 7 heures du matin nous cherchions un taxi pour l'Ambassade, la veille au soir John et moi avions eu une conversation très houleuse à propos des dossiers ( il voulait toujours revérifier après moi pour s'assurer que tout était en ordre et je l'accusait de ne pas me faire confiance pour organiser les choses), la tension était très tendue.

Nous ne nous sommes pas beaucoup parlé tout au long du trajet pour le centre, chacun de nous était plongé dans ses propres réflexions ( je me disais que c'était peine perdue de faire une autre demande si on connaissait tout au fond de nous même  le résultat, à mon avis nous devrions plutôt penser aux autres options que nous avions pour notre relation, parce que l'option lui rendre visite dans son pays était "morte").
John n'avait pas le droit de rentrer dans le centre avec moi, donc j'ai du y aller seule pendant qu'il m'attendait dans un café pas très loin.
Sa été la même routine que la première fois, sauf que cette fois le monsieur du comptoir m'avait reconnu ( j'ai pu lire sur son visage "encore?"),le processus m'a ennuyé j'avais hâte de sortir de là, de ne plus y penser  d'en  parler jusqu'aux résultats.
Je suis sortit du centre, dès que John m'a vu, il m'a prit dans ses bras si fort c'était vraiment triste. On se comprenait tous les deux, on venait juste d'abandonner ce problème de visa, abandonner le fait que je le rencontre un jour dans son pays, que je rencontre sa famille et ses amis. A ce stade nous pensions que nous avions seulement 20% de chance que le visa soit accepté. La distance avait l'air d'avoir prit le dessus .

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Dans le taxi pour le centre (avec des sourires crispés)

 

 

Le Lundi 08 Août 
La journée avait démarré du mauvais pied, j'ai passé toute la journée sans électricité.

Dans l’après-midi j'ai reçu le message du centre (sans originalité, le même message avec la même froideur. Du moins je l'ai sentit comme cela) je pouvais passer récupérer mon passeport mais cette fois pas à Marrakech mais plutôt à Rabat ( c'était le comble, j’avais la haine faire plus de 14 heures de route pour aller chercher un "non").

Je n'avais aucune envie d'aller à Rabat, je détestais le voyage ( c'était une perte de temps mais surtout d'énergie), mais John voulait que j'y aille immédiatement, il tenait à ce que on en finisse une bonne fois pour toute.

Le soir je suis partit à la gare pour m'acheter un ticket mais le dernier bus pour Rabat était pour minuit ( il était environ 23 h 30 ) je savais que je n'aurais pas eu assez de temps pour partir à la maison chercher mes affaires et y retourner, mais j'ai quand même acheté le ticket. Mais le temps que rentre à la maison récupérer mes documents et repartir à la gare de bus,en effet il était déjà trop tard ( je venais d'apprendre malheureusement à mes dépends que Fatigue + Stress = Mauvaise Décision), le bus était déjà partit ( j'ai pété un câble s'en était trop, Et tout ça pourquoi ? )

Je suis rentrée à la maison plus énervée mais surtout frustrée je n'en pouvais plus, je venais juste de passer une mauvaise journée.

 

 

Le Mercredi 10 Août
Je suis arrivée à Rabat à 7 h c'était très tôt mon rendez-vous était à 11 h, j'ai passé les heures d'attentes à marcher, me promener de café en café ( je pensais " je veux finir avec toute cette histoire" j'étais prête mentalement à accepter un résultat négatif).
La salle d'attente cette fois était plus grande et il n'y'avait pas beaucoup de personnes. après seulement 5 minutes d'attente c'était déjà à mon tour. La femme du comptoir à cette fois sortit une petite enveloppe ( qu'est ce que cela pouvait bien signifier) en plus mon passeport s'y trouvait, elle me demanda " C'est votre première demande?" j'ai répondu que " non" elle ne m'a plus parlé elle commença à signer des papiers ( qu'est ce qui se passait? J'essayais de savoir le résultat à travers les expressions de son visage mais je n'y parvenais pas ) je ne pouvais plus patienter alors je me suis lâché et lui ai demandé " Alors c'est quoi le résultat" " Votre visa a été accordé" ( quoi? pourquoi? comment? mais?) je ne comprenais rien du tout. 

J'étais trop contente, j'avais hâte de le dire à John et à Manuella ( je venais de lui éviter une mauvaise nouvelle la veille de son anniversaire).
J'étais tellement excitée à l'idée d'annoncer la nouvelle à John que j'avais les jambes qui en tremblaient, John et moi venions de gagner une bataille, on avait été plus fort qu'eux. Je lui ai envoyé deux messages: " Babe I got it ( Bébé je l'ai eu)" "Babe we made it ( Bébé on l'a fait, on a réussit)"
J'ai eu un visa de 3 mois mais je ne voulais que 4 semaines, c'était partit pour un tour  Coucou la Hollande BAW arrive!

 

Comment s'est passé votre première demande de visa?

L'avez'vous obtenu du premier coup?

comment vous sentiez vous? 

Ai-je été la seule à vivre une expérience pareil? 

 

If you don't JUMP, you don't FLY!

If you don't TRY, you don't GET!

Amusez vous bien...! xx

 


20/01/2017
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Aout 2016

Javais tellement entendu des histoires sur lEurope (lautre côté de leau comme on le dit en Côte dIvoire), On a tous une personne de la famille qui y vit et qui refuse de rentrer alors on simage des choses. Beaucoup pensent que cest le paradis, jai même entendu un de mes frères (un Africain dans un documentaire) qui disait que largent pleuvait là-bas (métaphore ?).

 

Je narrive pas encore à mettre un mot exact sur comment je me sentais avant mon départ. J’étais bien sûr contente de pouvoir voire John et davoir pu finalement obtenu le visa après tant deffort donc jessayais de trouver des excuses pour le premier refus de visa mais dun autre coté jappréhendais le voyage, javais peur davoir froid (Sa peut paraître drôle mais je déteste avoir froid, ce nest pas étonnant chez moi cest l’été toute lannée.), et aussi je craignais la réaction des gens ; je vis au Maroc donc je sais que les gens remarquent et jugent la couleur de peau en plus il ne  fallait pas oublié quil ne voulait pas de moi au début. En gros javais peur que les gens soient racistes.

 

LEurope représente aux yeux de beaucoup de mes frères lEL DORADO, le lieu idéal pour devenir riche étant donné que jaime la compétition et me comparer à plus « fort » ce voyage sera représenté en match de football (le seul sport où je my connais un peu).

Préparez vos chips, installez-vous confortablement le match COMMENCE!

BAW-Europe : Les dés sont jetés !

JOUR i

amusez vous ...!XX

 

 


20/01/2017
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Tanger 2016

Day  17/07/2016

 

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  La ville de Tanger est faites pour les amoureux du bleu, et comme j'en suis une, j'ai donc adoré.  

Depuis que je suis au Maroc j'ai pu constater que certaine  ville avait des couleurs bien à elle, Marrakech de couleur plutôt rouge (la couleur des fourmilières, je n’ai pas pu trouver meilleure illustrationRigolant), Agadir de couleur blanche (principalement) et en peinte en rouge bordeaux (quelques fois bleu très claire) sur les côtés (voir sur Google pour plus d'info).

A Tanger tout était en Blanc et les ruelles en bleu roi (cette photo illustre bien la ville), on avait réservé un Riad dans la vieille Medina à quelques mètres de la plage et du grand ‘‘souk’’.

Nous avons tenu à y aller et profiter avant d'affronter la deuxième demande de visa, le trajet en train de Casablanca à Tanger, avait été épuisant.

J'avais rédigé ma lettre de demande de visa et sa m'avait épuise physiquement (à cause des sièges ultra inconfortable) et mentalement (essayer de convaincre l'ambassadeur que je n'avais pas l'intention de vivre clandestinement en HollandCriant) mais finalement qu'on avait tout bouclé, on pouvait se reposer et  enfin profiter du fait qu'on soit tous les deux ensemble.

Cette photo a été prise le lendemain de notre arrivé (dans la rue de notre Riad), nous étions en partance pour la plage.

Il y'avait du soleil (d'où mon chapeau de sorcièreEmbarrassé) mais comme nous n'étions pas loin de la plage nous avions une brise très fraiche, en gros le temps parfait pour des vacances. J'avais hâte de pouvoir nager mais surtout manger (les vacances c'est pour prendre des kilos, en plus je voulais faire plaisir à maman qui me trouve trop maigreLangue tirée)

J'ai sélectionné cette photo parce que je trouvais que ma tenue jouait bien le jeu (si vous ne l'aviez pas remarque je fais allusion à mon sac et à mon topClin d'œil). 

 

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J'ai pris cette photo parce que je trouvais drôle que même les taxis étaient bleus (qui avait eu l'idée ?), je voulais lui tirer mes cheveux (mon chapeau serait trop peu) mais a l'époque j'avais les cheveux très court (Bien dommage!Déçu).
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Cette photo montre qu'au Maroc les chats sont des petits rois, mais ceci étant comment se fait-il qu’ils y ait autant de chat errant ?Pied de nez

 

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On venait de faire le tour de toute la Medina et je ne voulais qu'une seule chose aller à la plage et me détendre que j'avais même oublié la faim, heureusement  que John lui n’avait pas oublié et après 5 minutes à l'ombre je lui en étais très reconnaissante.

Je suis bien contente d'avoir une photo de ce couscous, qui a première vu avait l'air banale, mais c'était une bombe d'épices  (j'ai compris ce jour la pourquoi les gens faisaient tant allusion aux épices et saveurs marocaines). Au lieu d’un bon verre de vin blanc  pour savourer cela, on dû faire le plein de sucre avec du coca (loin de moi l'idée de me plaindre mais encore une fois, Bien dommage!Déçu).

 

Finalement la plage, j'étais trop contente j'allais pouvoir me baigner, me débarrasser de mes habits dans cette chaleur, mais quand nous sommes arrivés ( je ne sais pas si nous avions choisi la mauvaise placeIncertain) mais aucune femme n'était en maillot de bain (sauf les fillettes de maximum 3 ans et je doute même sur mes estimations), elles portaient de longs collants et des t-shirts ou des robes (malgré le fait que les vêtement étaient mouillés, ils laissaient rien entrevoir, pas le genre T-shirt blanc mouille très a l'opposé Langue tirée), mais par contre les hommes étaient en slip de bain, même avec ma tenue je me sentais mal à l'aise, j'avais l'air de ne pas être à ma place. J'avais rêvé de ce moment et finalement nous n'avons fait que maximum 1 heure. Sur le chemin du retour je me sentais trahi mais bien sûr mais Tanger avait prévu ca alors quelque bars à (16 heures comme si ils le savaient) étaient déjà ouvert, ils nous ont mis une table dehors (que nous puissions profiter du soleil).

Apres cette première journée j'étais confuse sur mes sentiments pour Tanger, j'étais tomber amoureuse de la ville Tanger (l'architecture, de temps, de la nourriture , des odeurs ) mais en même temps je ne voulais pas y vivre parce que j'avais pas pu  profiter de ce que je voyais à cause de la mentalité (de la majorité) des gens.

 

 Amusez vous ...!!!

 


20/01/2017
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