Black African Woman

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Amsterdam

AMSTERDAM

 

J’avais entendu parler de cette ville, la ville de la liberté et j’avais hâte de la découvrir.

Le trajet de Deventer (la ville ou John vit) jusqu’à Amsterdam avait pris environ une heure mais finalement nous y étions et j’étais très excitée comme une puce.

 

La gare était bondée de personne (des touristes pour la plupart), John avait un programme bien établi (des endroits à visiter absolument).

Le soleil était au rendez-vous (chanceuse que je suis), a l’entrée de la gare il y’avait un grand ecrtito avec disant «  IAMSTERDAM »  devant lequel tout bon touriste prenait au moins une photo (je n’avais pas besoin de prendre de photo la tête que je faisais laisser déjà deviner que j’étais une touristesmile), le bâtiment de la gare m’était impressif ( un mélange de grand château et imposante et sereine comme une église) au-dessus duquel trônait une grande horloge (à l’heure bien sûr, mes frères savent de quoi je parlewink). Je me sentais libre (parceque personne ne prêtait attention à moi) et il y’avait tellement de personne de nationalité et de couleur différentes que je me suis sentie invisible et j’adorais cela.

 

Malgré le remue-ménage qu’il faisait dehors tout était organisé et propre surtout propre, comment faisait-il pour maintenir les choses dans un état pareil ? Quand on sait qu’il a tous les jours des milliers de personnes qui s’y rendent, les bâtiments sont vieux de centaines d’années.

La jalousie prit petit à petit  place sur l’admiration, je voulais la même chose pour mon pays, j’aurais aimé  que les routes soient propres, que les choses soient bien organisées  et faites  à temps, j’aurais aimé qu’un touriste hollandais soit impressionné par ce que nous avons et faisons. Je me suis promis ce jour-là de faire  tout mon possible pour améliorer la qualité de vie chez moi.

 

 

Premier arrêt : le musé

Quand je suis rentrée dans ce musé  je me suis juste demande «  pourquoi ? undecided» Qu’est-ce que je faisais là-bas ? Les seuls arts que j’arrive à apprécier sont : la musique, la danse et l’écriture (si la cuisine est un art alors la cuisine est mon art préféré), je ne voyais pas l’intérêt de passer 10min à regarder un tableau, je ne savais pas quoi regarder (qu’est ce qui rend un tableau spécial ? ils parlent de l’effet de la lumière, quel lumière ? l’esprit du peintre dans le dessin de fruit ?quoi ?undecided) bref je comprenais absolument rien. J’avais faim et je voulais partir mais nous étions seulement au 1er étage ils nous en restaient encore 3 (j’ai compris en ce moment que l’ennuie pouvait tuercry).

 

John par contre avait l’air de bien s’amuser et je ne voulais pas éteindre sa joie (en plus du fait qu’on avait payé pour sa), j’ai décidé d’ouvrir mon esprit et essayé de regarder de façon profonde les tableaux (c’est-à-dire lire les descriptions des tableauxwink). Certains étaient drôles (représentation de personnes saoules a une fête), d’autres romantique a l’époque les photos n’existaient pas donc les couples mariées qui désiraient immortaliser le moment se faisaient peindre (en ignorant que des siècles plus tard les gens se feraient de l’argent sur leur dos je veux dire leur visage), les sculptures et les outils historiques (c’était impressionnant de voir qu’ils ont pu construire de ci grande choses avec des matériaux fortuits), j’ai eu une pensée pieuse pour tous ces animaux dont les têtes étaient  accrochées (au moins on ne les oubliera pasinnocent).

 

Je n’en pouvais plus de prétendre, je voulais aller voir ailleurs, j’étais convaincue que partout était mieux que là-bas. John a finalement vu mon désarroi et a mis fin au supplice, on pouvait enfin s’en aller, j’ai failli sauter de joie. En sortant de la, je me suis promise de ne plus y revenir (pour au moins 20 ans le temps qu’ils remplacent les œuvreslaughing).

 

Deuxième arrêt : le restaurant

Mon ventre était le plus heureux de nous, après près de 2 heures (peut-être 1 heure) je pouvais enfin profiter de mon art préféré (manger et relaxer). Le resto était en plein air, malgré la fine pluie tout le monde voulait profiter du peu de soleil qu’il y avait.

Apres une grosse tasse de chocolat chaud je me sentais mieux, je n’arrivais pas à faire de différence entre les locaux et les touristes tout le monde m’avait l’air en vacances, certains clients avait déjà une bière sur leur table mais il n’était que 11h (je me suis dit Oh MON DIEU! I LOVE AMSTERDAM)

 

Troisième arrêt : Le coffee  shop

Les Coffee shops, ils y en avaient pas partout en Holland, mais ceux de Amsterdam sont comme une légende, je me devais d’y aller.

Nous avons choisis un, qui me semblait moins à découvert (j’avais un peu honte de rentrer mais vu que tout le monde avait l’air de s’en foutre de ce que je faisais je me suis décoincée)

Derrière le comptoir, il y avait un tableau accroché sur lequel était inscrit les différents noms de « MariJeanne » et les degrés (rouge : super fort, Jaune : moyen, vert : normal).

Je ne savais pas quoi choisir encore moins ma tolérance, devant mon hésitation, le gérant  (un monsieur très souriant, tard la quarantaine, ses yeux étaient somnolents) a sorti différentes boites et m’a fait sentir les produits. GOD, ALLAH, LAGO DJA !!! ça sentait le gâteau, j’ai même poussé un « wow » qui a fait sourire « monsieur Beaux Yeux ».

Nous avons pris un « Santa Maria » et  des tasses de café et nous nous sommes confortablement installés, il y’avait une table de billard, de la musique, les gens rentraient et sortaient (même un couple âgé, je leurs aurais donné la soixantaine y étaientsurprised).

 

Quand on quittait le café, je me sentais plus que détendue, joviale, je n’arrêtais pas de rigoler et sourire avec tout le monde (je comprenais mieux l’air joyeux de «monsieur Beaux Yeux »laughing).

Nous avons marche pendant des heures, tous les ponts (vu qu’il y a de l’eau partout là-bas), la rue des prostituées (il n’y’a pas de sot métier, elles payent des taxessurprised), des pauses dans des bars pour prendre de l’énergie (des bières plus qu’autre chose), les eglises (je trouvais leurs eglises impressives et trop belles).

Vers 17h je n’en pouvais plus, j’étais crevée mais la journée n’était pas encore finie. Il y’avait Peter (l’un des meilleurs amis de John) qui nous avait invité à un barbecue.

 

Apres le barbecue, j’étais crevée, j’avais juste envie d’une bonne douche et un bon lit. Heureusement  que John est le roi des endroits cools, il nous avait réservé un hôtel avec vu sur la piste d’atterrissage de « Schiphol », le genre très high-tech, gérer la lumière ou la musique avec un Ipad (je me suis dit « ichuuuuuu », essai ça  en Côte d’ivoire tu  vas voirfoot-in-mouth).

Je ne pouvais pas imaginer  un meilleur endroit pour finir cette journée MERCI JOHN!

 

amusez vous ...!!!

 

 

AU "coffee shop"

Au musee



08/04/2017
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